Chronique du 23 octobre 2008 (2)

Le sénateur s’explique sur l’article du Canard enchaîné du mercredi 22 octobre 2008. Un démenti… Oui, mais.

« Amené manu militari » ? Non bien sûr ; d’ailleurs, on ne lit pas cela dans l’article qui s’achève par : « un peu plus et on lui passait les menottes ». On n’est pas dans le registre du Figaro, madame (ou monsieur), comme tu veux.

L’affaire est plus simple, a-t-on entendu sur les ondes radio de RFO du 23 octobre 2008, une polémique créée par le Canard enchaîné selon le sénateur, qui, on le comprend n’est pas un « fan » de cet hebdomadaire. Fâché contre le secrétaire d’Etat, le sénateur avait décidé de ne pas l’accompagner à l’aéroport. Une pointe blanche d’humeur, en quelque sorte. Car après un long entretien téléphonique avec le secrétaire d’État, le seul véhicule disponible pour aller récupérer notre sénateur était… un véhicule de gendarmerie, seule tire disponible. Et les taxis, bordel !

« Je ne regrette rien » de piaffer le sénateur. Faut bien rester en selle. Et surtout ne pas se gendarmer.

On aura donc eu un démenti pour un aveu. Y aurait-il eu maldonne, dirais-je, ego froissé ? – Mais non, mais non, c’était pour le jeu phonétique -. À l’UMP, n’est-ce pas, tout le monde finit par entrer dans le rang. Eh ! Copé ! Ruades ou galopinades ? (pourquoi pas un petit néologisme pour se rafraîchir la glotte ?)

Mais que risque un sénateur qui de toute façon ne sera pas réélu ? Allez ! Du panache, que diable ! Surtout quand les efforts sont indiscutables.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 octobre 2008