Chronique du 24 novembre 2008

Un terme m’avait jusqu’à présent échappé, je te l’avoue ô lecteur. Il aura fallu le psychodrame du Parti socialiste pour que mon attention s’arrête en cette fin novembre 2008 sur la commission de récolement prévue vérifier les voix exprimées pour l’une ou l’autre des belligérantes dans le combat des cheftaines. Bien sûr, me suis-je dit. Cela sera plus facile qu’une éventuelle commission de recollage ou de recollement.

Sans doute sera-t-il difficile pour Martine Aubry et Ségolène de vivre demain à la colle, malgré les durcisseurs de part et d’autre. J’imagine mal quelque Master (James) Bond venant déminer leur terrain respectif, leur sol Ferino, comme ça s’appelle, surtout quand elles doivent se coltiner dans un match qu’elles se reprochent d’être à la colle.

Faute d’adhésifs fiables, faudra-t-il s’en remettre aux adhérents ? Rien n’est moins sûr s’il est question de Valls d’étiquette. Qui veut s’y coller ? Conséquence d’un inventaire post-jospino-mitterrandien mal abouti ? Pour tout canaliser correctement faut une bonne colle, et faute de bonne colle, il y aura des fuites, forcément.

Qui sera le prochain président socialiste au train où ça déraille ? Ah ! Je te pose une colle ? Tu t’en colles ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 novembre 2008