L’heure est donc à la douleur au sein de notre communauté insulaire.
Malgré l’intensité des efforts déployés tant par la partie canadienne que par la partie française, la détermination du Préfet de l’Archipel, monsieur Jean-Pierre Berçot, qui aura su représenter l’ensemble de la communauté dans la volonté d’aller jusqu’au bout de l’espoir, l’océan aura eu le dernier mot, celui du silence des profondeurs.
Manquent à l’appel, après le naufrage du Cap Blanc, nos frères de la mer Robert Béchet, Thierry Duruty, Robert Marcil, Jean-Guy Urdanabia.
Le Secrétaire d’État à l’Outre-Mer, monsieur Yves Jégo et monsieur Jean-François Tallec, ancien Préfet de l’Archipel, Secrétaire général de la Mer et monsieur Michel Le Bolloc’h, ancien directeur des Affaires maritimes de nos îles dans les années quatre-vingt, aujourd’hui directeur de l’ENIM, arriveront vendredi pour partager notre immense tristesse. Qu’ils en soient remerciés.
Il nous appartient de nous serrer les coudes à la mémoire de notre quatre marins expérimentés, aujourd’hui disparus.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 décembre 2008