Chronique du 29 octobre 2009

Visioconférence au menu de la semaine qui s’annonce : plat unique, la desserte. Maritime, bien sûr.
Sans doute faut-il espérer que qualité d’image et qualité du son soient au rendez-vous afin d’aboutir à une sortie de blocus. Car nos îles souffrent bel et bien depuis trop longtemps d’un enclavement préjudiciable.

Mais comme l’aura souligné le président du Conseil territorial sur le plateau du Vingt heures de RFO du 29 octobre 2009, il ne faut pas se tromper de sujet. L’heure n’est plus à l’analyse d’un service public excluant une société privée ; la DSP (délégation de service public) a été signée pour sept ans entre Halifax et Saint-Pierre ; l’essentiel de l’effort doit donc porter sur la prise en compte de l’amont et de l’aval pour une bonne articulation entre les différents dispositifs, sans effets négatifs, tous produits confondus (qu’il s’agisse de la boîte de petits pois ou du sac de ciment, ndlr).

Une forte volonté commune est indispensable pour que le consommateur – du panier de la ménagère à tout produit nécessaire à l’habitat, par exemple – n’ait pas à souffrir d’un renchérissement dans un contexte où il a de plus en plus le sentiment d’être pris à la gorge.

Le problème de la desserte internationale étant alors réglé, l’Archipel ne sera pas au bout de ses peines, tant pour la desserte intérieure que pour celle avec Terre-Neuve, tant sur le plan logistique que financier. Une approche réfléchie est donc souhaitable, sous peine d’avoir à souffrir de préjudices sérieux.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
29 octobre 2009