Réponse à monsieur Gérard Grignon

Aurais-je touché monsieur Gérard Grignon, ex-député de Saint-Pierre et Miquelon en pointant sa démission de l’UMP ? Fichtre ! J’aurai eu droit à une attaque en règle sur le site d’Archipel Demain.

Oui, je suis allé voir le député de l’Archipel pour solliciter son intervention de sorte qu’un stage nécessaire pour qui a passé le cap des écrits du CAPES puisse se faire à Saint-Pierre et Miquelon, comme cela s’est fait dans le passé, avec, sur un cas qui certes me touchait, illustrant la difficulté qu’ont nos jeunes de revenir au pays. Il ne s’agissait donc pas de favoritisme, mais d’une demande de sensibilisation, auprès d’un élu dont c’est la tâche d’entendre ce genre de problème et qui avait à plusieurs occasions évoqué publiquement son engagement sur ce terrain. J’ajoute, pour être précis, que monsieur Gérard Grignon, député de Saint-Pierre et Miquelon, aura su être à la hauteur de sa tâche et que sur ce point je lui en sais toujours gré. Le stage aura eu lieu à Saint-Pierre. Quant au CAPES lui-même, il n’aura pas dérogé à toutes les modalités de son déroulement. Le mot « PISTON » est donc tout à fait incongru.

Cette réaction n’éclaire-t-elle pas la problématique de pouvoirs archipelliens qui amènent à confondre action appuyée sur la bonne compréhension des problèmes spécifiques de notre communauté et clientélisme qui musèlerait toute velléité de mise en oeuvre du droit à la liberté d’opinion ?

Non, je ne suis pas moralisateur, mais militant du droit au combat pour que notre Archipel sorte de sa paralysie, liée à des ambitions exacerbées. Et je continuerai.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
18 décembre 2009

Référence du texte de monsieur Gérard Grignon :
http://www.archipeldemain.fr/archipeldemain_web/fr/Page_Affiche_Flux.awp?P1=1-1

Archipel_Demain_-_La_force_de_notre_identite.pdf