Chronique du 18 juillet 2011

Il est des traces vivantes des obstinations d’antan. J’en veux pour preuve cette volonté de fêter le 14 juillet, malgré une météorologie peu favorable en cette année 2011. Il aura fallu reporter les festivités au 17. Certes, la bruine s’est mise au sec en fin de matinée ; il ne faisait pas très chaud ; le brouillard coiffait toujours la ville. Mais la population est descendue en nombre important place du Général de Gaulle pour le pot de la mairie, puis toutes les activités ludiques prévues tout au long de la journée. Atmosphère bigarrée, joyeuse, rendue possible par la mobilisation des bénévoles. Il faisait bon se retrouver à boire un verre et manger en plein air, occasion de se rencontrer les uns les autres et d’échanger le bout de gras.

J’aurai eu le plaisir de participer à l’animation musicale de la fin de l’après-midi avec Cox & Cow et Pierrick Quédinet, enjoués à vous aiguillonner l’âme. Il fallait se réchauffer les mains sur le podium. Mais le plaisir de participer était au rendez-vous, avec l’aide efficace de l’association 101db pour le son.

Et puis le soir, feu d’artifices et bal musette avec Robert Siegfriedt. Toute une tradition française aux portes de l’Amérique, de quoi ravir le visiteur surpris de la force des racines. Le bateau était à l’ancre, certes – pour quelles aventures demain ? – mais l’équipage avait la pêche.

Moment privilégié ; les restes des agapes à peine nettoyés par les équipes d’entretien lundi matin, la pluie nous gaulait à nouveau toute la place.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
18 juillet 2011