Chronique du 15 août 2011

Bon, Le temps de finir la bouteille« Quel con a dit « Y’a rien qui s’passe » »? J’habite tant de voyages. Le copain de mon père…, c’était il y a loin déjà. C’est à la fin du bal qu’on se demande si on n’ pas raté une danse, n’est-ce pas ? Donne-moi de mes nouvelles, me suis-je alors dit, et tu en prends connaissance, par ricochets. Une valse pour rien ? Non, il est toujours si bon de danser. Cela sied mieux qu’une Chanson plouf. Que serons-nous toi et moi quand auront fondu les banquises ? Arrose les fleurs, en attendant ; faut toujours se préoccuper de son coin de verger, fût-il imaginaire. Ça vaut mieux que d’envoyer un SOS, surtout quand vient le temps de la Retraite. Mais chanter des fois, je t’dis pas. Je pourrais te sortir un proverbe, car tous les proverbes ne reposent-ils sur un fond de vécu ? T’as mal où, camarade ? me demanderas-tu peut-être. T’as l’air perdu.

Mais non. C’est peut-être… Pourtant, je ne suis pas sorti Rue des rhumes. Tiens, au débotté, pour prolonger la réflexion, où vont les chevaux quand ils dorment ? Eh mec ! Tu permets que je t’interpelle ? Quand je n’ai rien à te dire, je te parle de tout…

Ah ! La belle aventure quand on aime à se causer…

Allain Leprest est décédé ce 15 août 2011. C’est d’ailleurs avec quelques titres et extraits de ses chansons que je t’ai écrit cette chronique. Un artiste à qui l’on a du mal à dire adieu, comme aurait pu écrire Bernard Dimey.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
15 août 2011