Que retiendrai-je de ce 14 juillet 2012 ? Sans doute cette image du jongleur regardant vers le ciel, comme un clin d’œil provocateur aux nuées qui s’étaient donné rendez-vous au-dessus de la place du général de Gaulle.
Pluie fine venant perturber le traditionnel vin d’honneur offert par la municipalité de Saint-Pierre. Des parapluies protégeaient ici et là les assoiffés de fête, nombreux étaient ceux qui avaient décidé de braver l’adversité d’autant plus insolente qu’elle se pointait après de nombreuses journées de soleil. À ce stade, l’on savait que celle-ci allait être perturbée ; tous les espoirs résidaient alors dans la promesse d’un ciel qui devait se dégager en cours d’après-midi, ce qui fut le cas. Peu à peu, tout reprenait son cours normal de détente estivale autour des stands des associations. La bonne humeur était de mise. Et l’on put se rattraper en se restaurant sur place, dans la soirée, portés par les animations musicales. Tiens, je crois même que je me suis vu sur scène un moment donné. Michel Detcheverry avait donné le LA avec son accordéon, à la mi-journée ; il était entouré de Steve Normandin et de Christian Paturel ; puis, dans l’après-midi, Gwenaël Lafitte et Julia Baucou, Pierrick Quédinet, fidèle à ce rendez-vous festif, le groupe country Cox and Cow et, pour terminer la soirée, l’accordéon de Robert Siegfriedt.
Clin d’œil final, les feux d’artifices étaient une chiquenaude aux nuages qui mettaient les voiles, vaincus par le jongleur.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
15 juillet 2012