Chronique du 16 avril 2014

Par-delà la gravité de nombreux sujets d’actualité, donc ceux qui ont trait à l’Algérie, j’ai souri à la lecture d’un passage d’un article de Libération du 12 avril 2014, sous la plume d’un envoyé spécial à Alger, Jean-Louis Le Touzet.

Un toubib est dans un train vers Oran.

« Un homme de service pousse un chariot et propose du café et du thé. Echange en arabe. Le toubib : « Vous avez du café ? » Le type : « Oui, mais je n’en ai plus. » Le toubib : « Du thé, alors ? » Le type : « Non, je n’ai pas de thé non plus. » Le toubib : « Mais pourquoi vous proposez des boissons alors que vous n’en avez plus ? » Le serveur se redresse : « Je fais mon travail. » Le toubib roule les yeux : « Vous vendez ce que vous n’avez pas, c’est ça ? » Le type repart en poussant son chariot et reprend : « Thé, café… » »

Ionesco n’aurait pas fait mieux.

16 avril 2014