Et le port de revivre en un dimanche d’hiver

Et d’un deuxième bateau de pêche des Îles Féroé dans le port de Saint-Pierre et celui-ci de retrouver son effervescence ancestrale, même un dimanche où l’on ne… chômait pas sur le quai. Cinq bateaux vont donc faire escale à Saint-Pierre en cet hiver 2017 pour transborder un peu plus de 1000 tonnes de morue et autres poissons annexes. Cette cargaison sera ensuite exportée par containers, via Halifax.

Ce qui veut dire que cette opération est rentable, n’est-il pas vrai ? Peut-on imaginer ces bateaux venant à Saint-Pierre et Miquelon pour le plaisir de faire relâche dans notre port trop souvent désanimé ? (Ô ville inanimée, avais-tu donc une âme ?) Vides, ils repartiront en pêche avant de regagner leur port d’attache.

Transbordement utile économiquement par conséquent. Or les coûts afférents à ce transit à partir de Saint-Pierre sont les mêmes pour tout le monde, non ?

Donc, si tu me suis, ô lecteur dans la clairvoyance ne pourrait être mise en cause, sauf par des esprits encalminés, tu sauras te débrouiller pour en tirer les leçons à haute phosphorescence ajoutée qui auront toujours fait leurs preuves autour des tables diligentées des points d’impuissance et abouti à une impasse frigorifiante.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

21 janvier 2017