Chronique du 24 mars 2017

Eh bien, c’est du Jolie. I.E. Comme Angelina, avec ses saints tétons – et non ses seins tétés – devant un archevêque ! Que ça provoque quelques émois chez les « dragons de vertu » (Brassens) qui cherchent des crosses à tout propos. Cachez à l’auréolé ces aréoles qu’il ne saurait voir ! Surtout qu’elle était venue parler de violences sexuelles… devant un très haut, clerc comme de l’eau de roche…, qui ne vous berce pas sous le premier des ponts.

Mais Eve, est-ce qu’elle portait des anti-dépravation ? Et Adam ne se baladait-il pas dans le paradis avec la burette à l’air ? Que Dieu aurait bien voulu être à sa place. Et que c’est pour ça qu’il a mis un pommier sur le chemin pour voir de quel fruit il se chauffait ? Que du coup ça a fait Joli-Jolie dans le no man’s land qui étalait sa verdure tout autour des ancêtres d’Héloïse et Abélard. C’est quand même Dieu qui l’aura voulu, en concluras-tu.

Je me suis dit que ça devait le changer, l’archevêque de Canterbury, plutôt que de causer Brexit avec Babette II. Angelina appréciait la chaleur de son pull chiné, et alors ? Ce n’est tout de même pas parce qu’elle arborait, de surcroît, sa queue de cheval qu’il fallait s’écrier fouette cocher ! Un archevêque n’est-il pas avant tout le palefrenier des âmes ? Pensez donc s’il pouvait s’attarder sur les nibards d’Angelina pendant qu’elle lui causait Soudan… Quelle pensée déplacée !

Surtout qu’il pouvait se satisfaire du doux mouvement des lèvres pulpeuses de sa visiteuse ! AEmula labra rosis, comme aurait ajouté tout bon protestant catholique. Et de plus ça nous aura changé des costards de Fillon.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

24 mars 2017