Chronique du 18 avril 2017

Je te laisse juge, ô lecteur, de ce qui a trait, pour la bonne bouche, à l’avocat. Que je te fasse un aveu, histoire de me mettre à table : je fais comme Dany Laferrière, écrivain haïtien domicilié à Montréal (information glanée dans Alain Mabanckou, Le monde est mon langage) ; j’ai toujours un avocat à la maison. Je ne parle pas de celui qui défend toutes les causes, y compris les perdues. Non, tout simplement de celui qui s’avale tout cru.

(Pensée de Pierre Dac en préparant la tambouille : « On dit d’un accusé qu’il est cuit quand son avocat n’est pas cru »).

A peine arrivé côté Hexagone, j’ai voulu m’en procurer dans un commerce qui n’était pas obligatoirement dans la catégorie prix les plus bas… Origine affichée, Chili ou Mexique…

A Saint-Pierre, ces jours derniers, le prix commis d’office oscillait entre 2,30 euros et 2,60 euros l’unité… Je n’ai pas fait le tour du possible pour creuser davantage. Prix constaté aujourd’hui en métropole : 1,25

Faudra-t-il organiser sans autre forme de procès les assises de l’avocat ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

18 avril 2017