Noria printanière ?

Encourageons-nous donc ; pas question de se plaindre du temps qu’il a fait ou qu’il va faire. Laissons les dépressions à la météorologie et cultivons la joie de vivre en attendant l’éclosion des pissenlits. Non, ne me prends pas pour un manche (de pelle) ô lecteur ! Le printemps est à l’horizon et tu le sais bien. Quand ? Je te l’accorde, personne ne peut nous le prédire. Pour le 15 juillet peut-être car tu sais fort bien que le 14 dudit mois est souvent un vrai cocktail… d’imprévisibilité.

Donnons en attendant un coup de béret (basque) aux conducteurs de chouleurs, souffleuse et autres camions investis dans un déneigement en deux ou trois coups de cuiller à pot. J’avoue être toujours aussi admiratif dans la maîtrise d’engins qui te font sentir tout petit petit à ras le macadam… C’est qu’il y en avait de la neige à enlever une fois de plus… Mais le savoir-faire est là, la dextérité aussi. Il suffisait alors d’accompagner le mouvement par quelques coups de pelles bien placés.

Le soleil avait décidé aussi d’apporter sa contribution à l’effort collectif en ce mardi 4 avril 2017. Mais attendons-nous encore à de l’air frais, vu la dominante de vent d’est, banquise et icebergs pointant leur nez au large de Cap Race. De quoi faire rêver… Aurons-nous droit à un spectacle magique au large de nos côtes ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

4 avril 2017