Aborder des sujets délicats dans un microcosme insulaire avec finesse et humour… Démarche osée, délicate, souvent dérangeante – et tant mieux pour le dernier terme – nécessaire, vitale même.
Alexandra Hernandez aura abordé, en ce mois de novembre 2019, dans une chronique radio, le sujet à fleur d’eau du PPRL à Miquelon… Diable ! Remuer ainsi les cendres de Noé, sacrilège ! Essayer de comprendre le pourquoi du comment des zones bleues, orange, rouges… Mettre le doigt sur des constats de sables… mouvants. Pourquoi ceci, cela, ici et là… ? Fichtre !
Pas de vague ! Parler, ouvrir les vannes, s’en permettre, que nenni !
Ohé du bateau ! Puis-je réécouter ?
J’ai apprécié sans vague à l’âme le style alerte, vif, pertinent, impertinent d’Alexandra. Poser des questions n’est-ce pas indispensable face à ce qu’on peut présenter comme des évidences ? Qui peut prétendre à la certitude face à tant d’inconnues ? Il est si difficile pour le commun des mortels d’être au devant de sa bouée.
Au fil d’un parcours humain n’en voit-on pas de toutes les couleurs ? Le sens de la mesure ne s’inscrit-il pas sur la portée de la vie ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 novembre 2019