Le poids des maux…

Puisque face au poids des maux il faut le choc des photos…

La tentative de noyer le poisson du président du Conseil territorial sur le plateau du JT télévisé de vendredi 7 février 2020 a été entendue comme il se doit : comme une absence de réponse à une double attente :

  • non au STAU qui porte gravement préjudice aux droits des propriétaires actuels et à venir, sur tout l’archipel, schéma qui n’est tout de même pas sorti de la cuisse de Jupiter en deux coups de cuiller à pot ;
  • non au droit de préemption voté en 2017 pour tout le territoire et qui au vu du dossier STAU révèle tous ses dangers.

Il fait bon affirmer notre exception. Encore faut-il pouvoir vivre sereinement au pays. La foule présente samedi 8 février 2020 à 14h00 devant un Conseil qui affichait portes closes, malgré une météo où il fallait avoir un minimum de convictions pour être dehors, et ensuite à la salle des fêtes, le prouve : les paroles s’envolent ; seuls les écrits restent.

Comme demandé depuis que ce STAU est apparu dans toute sa dimension d’étouffement du territoire, seul un écrit peut permettre de sortir dignement de cette situation.

A noter que la mobilisation se réalise à l’échelle du territoire, tant à Saint-Pierre qu’à Miquelon tant la prise de conscience des dangers du STAU et du droit de préemption est forte sur tout l’archipel.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

8 février 2020