Quand la cocasserie pointe son nez

Le jeudi 13 février nous aurons appris « que le groupe Archipel Demain ne présentera pas de liste aux prochaines élections municipales. » Détail cocasse : le mouvement, dont les représentants élus au Conseil territorial sont à l’origine de la crise du STAU « ne manquera pas d’interpeller les listes en présence sur des sujets d’intérêt général pour les communes de Saint-Pierre et Miquelon-Langlade. »

La population de l’archipel quant à elle n’a pas manqué d’interpeller les élus du Conseil territorial sur le sujet d’intérêt général que représente le STAU (ce Schéma territorial d’aménagement et d’urbanisme) aux effets terribles sur les propriétés des particuliers, lié à un droit de préemption étendu à l’ensemble du territoire.

Sans doute serait-il bon que ce mouvement interpelle aussi les élus déjà en place pour que s’apaise une crise née d’un Schéma qui est venu bouleverser l’avenir de l’archipel.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

15 février 2020