Dans la logique des choix

A écouter ou lire les messages contradictoires du président Macron, de son premier ministre, du ministre de l’intérieur, du ministre de l’économie entre : Restez surtout chez vous, pas de sorties, pas de balades sur les plages, d’une part et : Rendez vous au travail d’autre part… On peut craindre que leur approche soit aussi efficace que pour le premier tour des municipales.

il serait temps qu’ils prennent la mesure des tests systématiques comme en Corée du sud permettant de faire la différence entre ceux qui sont contaminés et ceux qui ne le sont pas.


Car aujourd’hui le port du masque est une évidence tant qu’on ne sait pas qui est porteur ou pas. C’est ce qu’aura fait un médecin venu le 18 mars sur le plateau de l’émission grand public C à vous demandant dans l’immédiat que l’émission soit suspendue, animateurs pour le moins démasqués ; il était le seul à avec un masque, en tant… qu’invité sur un plateau. « Il faut se confiner. Le virus se transmet par les gouttelettes, par les postillons, quoi. Donc si vous ne voyez personne le masque est complètement inutile. Le masque il faut le porter (…), si vous êtes sur un plateau télé ». Bref, si l’on en situation d’être avec d’autres.

Comme on l’a vu en Chine, en Corée du Sud….

Aujourd’hui il est évident que beaucoup de messages révèlent la pénurie des moyens de protection, vu les choix politiques et économiques qui auront prévalu, casse de l’activité industrielle, y compris dans le secteur textile, non-renouvellement des stocks de prévention dans le service public de santé. « Olivier Véran reconnaissait le 3 mars dernier l’inexistence de tout «stock d’État de masques FFP2». Il y a quelques années, l’administration en possédait pourtant quelque 600 millions, ainsi qu’un milliard de masques chirurgicaux. » (Le Figaro)

Il est évident que dans l’immédiat seul le confinement permettra de sortir de la spirale folle des contaminations, en dotant ceux qui sont en activité de tous les moyens de protection nécessaires, y compris, en France métropolitaine, chez les buralistes.

Croisons les doigts pour que les tempêtes sous les crânes soient productives.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

19 mars 2020