Est-il acceptable qu’un ministre de la république perde le contrôle de ses nerfs au sein du Parlement, là où réside la représentation démocratique ?
Non évidemment.
“Sortez d’ici !” Se sera écrié le ministre Véran à l’encontre des députés qui se seront opposés à un état d’urgence jusqu’en février.
“Sortez d’ici !” De quel droit ?
Mais que ce ministre – ayant démontré que sa politique était sous influence et que le gouvernement, de par ses orientations, aura mis le pays dans une impasse face à la crise sanitaire -, retrouve le sens des réalités du terrain en déshérence, est par contre souhaitable.
Sans s’énerver…
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 novembre 2020