Chronique du 11 décembre 2005

Le représentant de l’Etat était sur le plateau du Vingt heures ce 10 décembre 2005 pour donner des lueurs d’espoir – une intervention bienvenue – dans le climat d’inquiétude qui se sera amplifié depuis quelques semaines. Deux sujets clefs (par leur importance) et une question subsidiaire (par son importance) auront été abordés :

 l’aide au chauffage : les partenaires se sont rencontrés et travaillent sur un sujet que l’on sait complexe, l’important étant que ceux qui en ont le plus besoin puissent passer l’hiver sans être refroidis. Ne s’agit-il pas en effet de faire rapidement feu des quatre fers ?

 la desserte maritime : les premières conclusions des experts venus faire le point à saint-Pierre et Miquelon sont arrivées à bon port ; il y a chute des importations en volume et en valeur, les comptes de l’entreprise sont menacés, le contrat de service public a été respecté, il n’y a pas eu malversations. Il serait intéressant d’avoir un jour une explication quant au décalage qui sera intervenu entre les propos optimistes mettant en exergue une desserte stabilisée et la dégradation rapide de la situation. Reste, quoi qu’il en soit, à trouver au plus tôt une réponse appropriée pour éviter d’autres crises ; mais d’autres recommandations suivront.

Question subsidiaire : les représentants de l’association nouvellement créée pour porter la protestation quant à l’inopportunité d’un contrôle technique des voitures plaquée dans le contexte de Saint-Pierre et Miquelon sans tenir compte des particularités locales seront prochainement reçus pour débattre du sujet.

En résumé, ça réchauffe, ça ne coule pas, ça ne cale pas et puis ça roule.

Que demande le peuple ? disait l’un. De l’eau pour Loulou, répondait un autre. C’était une autre page de notre histoire. Sur la durée, il nous reste aussi les bons souvenirs.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 décembre 2005