Chronique du 11 janvier 2003

Dans l’Echo des Caps du 10 janvier 2003, le président du Conseil général pointe, par courrier du 6 janvier, le maire de Miquelon, avec l’expression de ses « sentiments les meilleurs et les plus cordiaux » sur le bitumage en cours des rues de Miquelon en plein hiver. En sa qualité de président de la Sodépar, il précise : « il va de soi que la Société que je préside n’a pas participé à cette prise de décision et que de ce fait elle ne pourra pas être appelée en responsabilité ou en garantie s’il s’avérait rapidement que ces travaux étaient à refaire. »

Ne voilà-t-il pas une observation qui tient la route ?

Mais ai-je eu la berlue, Hurlu, en novembre et décembre 2002 à Saint-Pierre ? N’a-t-on pas bitumé sur la R.N. chose alors que la neige était tombée abondamment en cet hiver précoce ? N’a-t-on pas passé généreusement la salière avant de poser les pavetons devant le Centre culturel ?

Mais la neige de Miquelon est peut-être plus neige que celle de Saint-Pierre. Devant cette perplexité, n’y a-t-il pas de quoi rester tout blanc au pays de blanche neige ? Qui est blanc comme neige dans cette affaire de bitume ?

Et pourquoi pas un nouveau slogan touristique ? Saint-Pierre et Miquelon, ces îles où l’on coaltare la neige !

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 janvier 2003