Par un lundi d’été à l’Espace culturel

Soirée estivale sans brouillard sur le carré des rencontres à Saint-Pierre, dédié à la musique chaque lundi pendant la belle saison, avant que n’effleurel’heure du crépuscule, à côté de la bibliothèque municipale. J’étais enchanté de m’y retrouver une nouvelle fois dans le cadre des animations mises en place par la municipalité, et ce d’autant plus que je partageais la soirée, en ce 30 juillet 2018, avec un jeune de l’archipel, Robin Chartier.

Soleil au rendez-vous et public chaleureux. Bonheur aussi de proposer des chansons que je n’ai pas trop souvent l’occasion d’interpréter. Ainsi en va-t-il de L’Insoumise, sur le désossement des bateaux ; d’Imagine un port, tourné vers les incertitudes du développement, d’Au bar de la crique, texte de Christian Lefoulgoc, d’Hennebont dans le Morbihan. Mais Fausses images aussi, clin d’œil amusé aux images préconçues de l’été estival… « Il fait toujours beau quelque part », a écrit Guy Béart ; dans les cœurs surtout, clef des horizons porteurs d’espoir.

Puis Robin prenait la relève avec différents auteurs. Georges Brassens, bien sûr, comme il se doit, mais aussi des artistes québécois. Venait soudain un moment de bonheur imprévu à l’invite de Robin pour proposer ensemble Pas à vendre, une de mes chansons fétiches, affirmation de notre volonté de vie, contre vents et marées.

Une belle soirée donc et la joie d’avoir vécu un grand moment de convivialité.

Un soir d’été à Saint-Pierre.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

30 juillet 2018