Rêves quatrains

Je goûtais l’amplitude des sons décalés

En ces temps agités sur les pavés lointains

D’une France troublée aux espoirs en-allés

L’océan me livrait à des rêves quatrains

Mots soudain brassés dans un mélangeur de fruits

Ecume de salin sur les galets avides

Un Diamant magistral surgissait dans le bruit

D’un océan raclant les roches impavides

J’étais loin des tourments des affres martelés

Cadrés par la chiourme dans les couloirs amers 

Mes pensées s’envolaient pourtant écartelées

Entre chants de révolte et souffle de la mer

Henri Lafitte, 23 mars 2019