36 heures pour rentrer de Londres à Saint-Pierre, entre avions et attentes, via St John’s avec, entre autres, une fermeture de la tour de contrôle de Montréal et avion dérouté sur Ottawa pour refaire du fuel – le tout pour une fausse alerte incendie – et dès le lendemain, samedi 22 juin direction Miquelon à l’invitation du comité organisateur des 25 km de Miquelon.
Oubliée la fatigue. Super scène sous grand chapiteau, organisateurs et technicien sont dévoués et chaleureux, tout est mis en place pour la soirée.
Plaisir d’être présent en deuxième partie après le duo Jessie Detcheverry et Michel Detcheverry et avant le groupe Shanneyganock de Terre-Neuve. L’équipe restauration aura bossé de main de maître contre vents et marées, le temps ayant viré grand frais pluviotant. Fort heureusement ce n’était pas le déluge de la veille au soir. La course se sera déroulée dans de bonnes conditions m’aura-t-on dit.
Occasion pour moi d’admirer le déploiement des énergies bénévoles pour ce rendez-vous sportif qui en était à sa 36e édition. Une belle longévité, quand on mesure tout ce qui est demandé aux organisateurs d’événements publics aujourd’hui.
Pas question alors de se plaindre du temps qu’il va faire ou qu’il a fait. C’est après cette chanson, que l’on m’aura demandée, que je descendais profiter d’une Miqu’Ale bien fraîche, heureux d’avoir participé, guitare au cœur.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 juin 2019