Concert à l’Etoile, sous l’égide de l’association Cacophonie, tourné vers la mer principalement avec le Brise-Glace Trio, Patrick, Jacques et Guénola. Le groupe, qui se consacre aux chansons nourries de sel, est actuellement dans une formule originale, deux de ses membres, Morgane et Claude absents depuis quelques mois, rendez-vous étant pris pour le quintet, voire le sextet avec Michel, « dès que le vent soufflera », comme chante Renaud.
« Flûte traversière, violon, guitare et voix vous feront passer un agréable moment sur des rythmes connus de valses, jigs, balades, et autre mazurka » nous annonçait le programme.
Et le plaisir aura sorti ses atours d’été, dans une salle pleine. Il aura fait bon entendre l’amorce de la rencontre avec La Marine est là, de Georges Chelon, une chanson qui trouve ancrage quel que soit le port, dont le nôtre en particulier. Brassens, chansons venues de Bretagne, Pierre Calvé bien sûr avec sa chanson hommage à Miquelon, Georges Langford, le Madelinot, mais aussi Jean-Jacques Fito pour des évocations à haute valeur insulaire ajoutée, étaient de la partie. J’aurai été enchanté d’entendre le trio reprendre La Belle de l’Etoile et Un pays de marins, dans un beau relais d’amitié. Il fait bon, dans ces échanges, vivre sur des îles, comme sur un bateau à l’ancre dans le barachois de la Vie.
Les voix de Patrick et Guénola trouvaient les vergues des résonances, le violon de Jacques et la flûte traversière de Guénola jouaient dans les voiles du grand large. Soirée chaleureuse qui nous aura tous emportés sur la grande bleue de la joie.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
29 juin 2019