Chronique du 21 décembre 2004 (2)

Dans le déferlement des folies meurtrières, il est quelques éclairs d’espoir ; la libération des deux journalistes français retenus depuis quatre mois en otages en Irak, fait partie de ces rayons propres à ravigoter la flamme de ceux qui croient encore à la compréhension possible entre les hommes et la paix qui en est son immédiat corollaire.

La France avait pris position contre la guerre en Irak ; l’enlèvement des deux journalistes dans un contexte d’atrocités régulièrement renouvelées, venait perturber les plus ardents défenseurs de la diplomatie tant bafouée par l’attitude guerrière d’un Georges Bush campés dans ses bottes soldatesques.

La diplomatie retrouve des couleurs propres à susciter de nouvelles espérances. Mais le chemin sera long.

Henri Lafitte, 21 décembre 2004