Chronique du 23 février 2006

Il n’y a plus de retenue…

Voilà que le barrage du Goéland qui devait impérativement être refait en 2006 restera en l’état – c’est-à-dire mauvais – pour… vice de forme dans la procédure, une histoire de numéro manquant ou d’un problème de la même eau. Au final, une réclamation d’entreprises auprès du tribunal administratif, une décision qui fait barrage et l’urgence qui tombe à l’eau.

Comme les riverains de Savoyard qui peuvent un jour faire trompette en cas de rupture pour… vice de forme, le Goéland l’ayant perdue depuis belle lurette. Car ce barrage, ô lecteur, « a tous les vices », sois-en sûr. Oui, oui, je l’admets, j’en ai profité pour te placer sans retenue une expression bien de chez nous.

Les vices de forme administratifs peuvent-ils nous faire oublier leurs pendants du tout- terrain ? Allez je te parie qu’au rythme où vont les choses on finira bien par ne plus rien entreprendre, histoire de ne plus être pris en défaut.

Je t’en laisse en tout cas seul juge ô lecteur en vigie, si tu peux élucider le fond de l’embrouille. Le Goéland bat de l’aile et alors ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
22 février 2006