A nos souhaits

La mondialisation sous le signe du coronavirus SARS-Cov2 provoquant la maladie Covid-19 est venue bousculer en cette année 2020 le fonctionnement de la planète entière, véhiculant son lot d’incompréhension, de peur, d’angoisse. Et chacun de se sentir vulnérable.

Que faire ? Pour parer au plus pressé, ne pas éternuer à la face du voisin, se laver les mains… Gestes d’une banalité oubliée.

Gestes simples face à un danger planétaire.

Protection individuelle, sens du comportement collectif pour la santé de tous, la mobilisation impressionne. Régions entières en quarantaine, millions de vie affectées par les mesures de confinement, tout est fait pour contrecarrer l’inconnu mortifère.

Comment ne pas penser à l’indifférence qui prévaut quand on aborde les atteintes à la biosphère, les déforestations massives, la dévitalisation des océans, la gravité des pesticides, les dangers du nucléaire au-delà d’une simple génération de consommateurs… ? Or ne s’agit-il pas là des débats essentiels pour la survie… de la Vie, du moins celle que nous englobons en tant qu’homo sapiens et dans laquelle nous sommes englobés ?

Nous sommes à l’heure de la crise, avec des signes encourageants venant de Chine. Combien de temps l’épidémie durera-t-elle dans ses déploiements décalés à l’échelle des continents ? Personne ne peut répondre ; on ne peut que se résoudre à quelques conjectures.

L’épidémie surmontée, quelles leçons saurons-nous tirer ?

Ne suffit-il pas d’un virus pour tout gripper en moins de temps qu’il ne faut pour éternuer ?

A nos souhaits.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

9 mars 2020