Chronique du 28 octobre 2005

Parution d’un hebdomadaire municipal nouvelle formule, d’un « écho des caps » sans majuscule vu « comme le point de départ d’une nouvelle identité pour notre journal » comme le précise le Maire dans son éditorial. Soit. Toute forme de ressourcement est la bienvenue.

Il m’aura été impossible toutefois de faire le bilan météorologique de l’été en page 7 – 153 heures d’insolation en juillet me semble-t-il avoir deviné – du fait des caractères verts sur fond gris rendant le tout illisible. A moins qu’il ne se soit agi d’une résultante personnelle de l’insolation estivale… Difficile lecture également des « p’tites annonces, en caractères blancs sur fond vert en 3è de couverture ; impression mitigée pour la première page et pour les blocs de textes de la quatrième de ladite couvrante…

Me voilà avec « la citrouille dans tous ses états », pour reprendre le titre coiffant l’évocation halloweenienne de la page 16, à laquelle nos îles au fil des ans n’échappent plus.

J’ai néanmoins – nez en plus -, bien aimé l’encre (une habitude quand je reçois une nouvelle parution, celle d’humer l’identité du produit imprimé. J’y ajoute le programme télé, clairement présenté, une typographie agréable, la table de l’écho (avec une minuscule), bien que je me sois senti soudain submergé de « citrouille ». Petit coup d’œil sur l’horoscope incontournable qui m’invite à « tourner la page ».

Et, parce que j’en arrive aussi à ce qui m’a subjectivement plu – ne t’attends pas, ô lecteur à une objectivité impossible (toute lecture fait entrer en ligne de compte tant de paramètres, à commencer par l’état des lunettes qu’il ne faut pas oublier de nettoyer, surtout avec des verres progressifs),, ce qui m’a plus, dis-je – tu vois, je n’oublie pas de positiver (terme à la mode quand la morosité se fait envahissante), ce qui m’a plu donc : une dynamique dans les titres verticaux, l’enchaînement des articles plus condensés, une présentation alerte du Cross de l’Écho (doté cette fois d’une majuscule), le côté « flash » sur la vie locale, la rubrique “en deux mots”.

Bref, je me serai creusé… la citrouille pour faire la part des choses – un travail intellectuel s’il en est -, mais qui m’aura inquiété, vu l’article en 2è page, « le travail intellectuel favorise l’obésité ». Tu ne seras donc pas surpris de me trouver un peu marteau – question de survie. Point à la ligne.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 octobre 2005