« Une mort annoncée ? Ou comment relayer l’hôpital à un rôle d’exécution », de réagir en ce 1er juin 2006 le secrétaire général du syndicat Philippe Guillaume à la situation au Centre hospitalier François Dunan vécue comme fort préoccupante par un personnel qui se demande à quelle vocation il sera voué dans la réorganisation des services de santé sur l’Archipel. « Un hôpital moribond, qui se cherche, à qui l’on va offrir une nouvelle « carapace » (nouvel hôpital) mais qui ne sait encore ce qu’il y mettra » d’écrire encore Philippe Guillaume.
Querelle d’analyse ? Divergence de conception ? Sans aucun doute… Mais personne ne peut ignorer que le service de santé est un employeur clé dans la répartition de l’emploi sur les îles. Un souci qui ne serait porté que par un argument comptable peut-il aboutir à une remise en cause sérieuse de l’emploi existant ? Il y a là un sujet brûlant que l’on n’approche que du bout des lèvres.
Faut-il attendre de tirer la langue pour vérifier si la fièvre nous guette ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
1er juin 2006