Les saisies de maisons pour prêts non honorés s’intensifient, apprend-on en ce début janvier 2007. A quand les villages de tentes pour les sans-travail sur le bord du Pont Boulot ?
L’IEDOM nous fait part, quant à lui, dans sa lettre de janvier 2007, que le nombre d’interdits bancaires est en diminution : « Le nombre de personnes physiques en interdiction bancaire dans l’archipel n’a jamais été aussi faible ».
Pourrait-on en déduire que moins il y a d’interdits bancaires, plus il y a de saisies de maisons, ce qui nous amènerait à penser que rien ne remplacerait les chèques en bois pour assurer la construction ?
Bien sûr que tout ça ne tient pas debout, tout comme les fondements d’ailleurs d’une société qui tend à se lézarder.
Tout, dans l’actualité de ces derniers jours est saisissant : les banques saisissent, les mécontents au pied du mur (du Goéland) saisissent le juge et le froid de l’hiver nous saisit, surtout si à force de banquer l’on se trouve à poil. Mais est-ce qu’on saisit tout pour autant ? Là est une question.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
12 janvier 2007