Face aux nouveaux défis


Il n’y a pas si longtemps, évoquer la menace de la montée des eaux était analysée comme un parti pris politique. La tempête de cette fin novembre 2018 à Saint-Pierre et Miquelon avec les dégâts constatés met les pendules à l’heure dans la douleur.

L’on peut rire des Gaulois qui avaient peur que le ciel ne leur tombât sur la tête à la lecture d’une BD ; refuser de prendre en compte les données liées aux dérèglements climatiques serait une obstination propre à des rendez-vous beaucoup plus amers.

Le point de référence n’est plus la mémoire des anciens – on en a vu d’autres -, mais doit être une anticipation propre à garantir les meilleures réponses face aux événements météorologiques inéluctables. Nous ne sommes pas un groupe d’îles hors planète. Je n’exclus pas de connaître la réouverture de l’isthme de Langlade, ma longévité ayant celle d’une chandelle qui a déjà son nombre d’heures au compteur. Et je n’entre pas sur d’autres effets induits à l’échelle du territoire.

Il n’est qu’une approche rigoureuse pour relever les défis.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

30 novembre 2018