Trois lettres : VGE

VGE ( un président en trois lettres) est mort. Me reviennent en mémoire les diamants de Bokassa et les avions renifleurs, le tout agrémenté de la comédie des visites à domicile chez le péquin ordinaire au son de l’accordéon pour faire peuple. Mais le « au revoir » suite à la claque de l’élection de Mitterrand restera le moment le plus fort d’un septennat qui aura trouvé le point culminant du ridicule. Quel départ pour solder les Trente Glorieuses ! Renvoyé dans ses pénates en 1981, il en aura coûté au contribuable français. Mais je l’imagine aisément nous tournant le dos avec ostentation en avançant le pied sur la barque qui l’emmène sur le Styx…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

3 décembre 2020