La détermination politique du tac au TAC dans la convergence de l’action, peut avoir du bon. Celle ayant permis en ce mois de mars un point d’accord dans la négociation entre le Canada et la France pour la détermination du Taux Admissible de Capture dans la zone dite du 3PS en est un exemple. On aura compris une nouvelle fois que le Conseil Consultatif des Pêches Franco-Canadien ne tient pas dans la mer des Sargasses.
« Il n’en demeure pas moins, relève le député de l’archipel, que cette formule a une nouvelle fois montré ses limites. A l’instar de la méthode d’évaluation des stocks obsolète qui doit être révisée, la matrice de cet accord doit aussi évoluer pour s’adapter aux contextes économique, sociologique, climatique et halieutique actuels. » Une coopération véritable ne doit-elle pas aller dans ce sens ? Avec l’éclairage du passé, il ne s’agirait pas de se trouver une nouvelle fois, dans le tic tac incontournable du temps, devant un vide halieutique incommensurable.
Dans l’immédiat, la vie continue vers nos horizons marins. De quoi avoir raisonnablement la pêche, ce qui peut revivifier l’ordinaire.
Reste à faire en sorte que de notre côté certains errements du passé ne soient que de l’Histoire ancienne.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
22 mars 2018