Georges W. Bush trépignait d’impatience. Les inspecteurs de l’ONU n’allaient pas assez vite pour dans leur quête d’armes de destruction massive irakiennes. On allait voir ce qu’on allait voir. C,est désormais tout vu. L’armée américaine s’enlise, la guerre s’éternise et les victimes civiles de plus en plus nombreuses. Pendant ce temps, Georges W. Bush fait sa prière.
Le risque de déstabilisation de toute une région, avec ses implications planétaires, s’accroît donc de jour en jour. L’opération « choc et stupeur » se retourne contre leurs auteurs. L’agresseur se croyait invincible, redoutable. Les agressés font face, avec toute l’énergie du désespoir.
Toutes ces horreurs n’empêchent les « requins de la reconstruction » de saliver à l’idée des marchés juteux qui les attendent. La lutte contre les incendies des puits de pétrole ne vient-elle pas d’être confiée sans appel d’offres à la filiale d’une entreprise dont le président n’était autre que Dick Cheney, le Vice-Agresseur ?
La voix des pays qui condamnent cet acharnement destructeur doit s’exprimer plus que jamais pour éviter de donner le blanc-seing à ceux qui ont les mains rouges de sang dans leur Bureau Ovale.
Henri Lafitte, 28 mars 2003