La logique de guerre des faucons

Georges W. Bush, poussé par les Rumsfeld, Cheney, Rice, Powell et consort aura donc décidé d’attaquer unilatéralement l’Irak, se moquant des Nations-Unies qui ne voulaient pas le suivre alors que les efforts des inspecteurs portaient leurs fruits.
Ainsi se dévoile le jeu de dupes mené par une superpuissance qui dès le début n’avait que la volonté de jouer le matamore. Les armes de destruction massive entrent en Irak, avec les Américains.

Par son obscurantisme et son acharnement guerrier, Georges W. Bush portera désormais la terrible responsabilité de l’agression et des immenses dégâts inéluctables, tant sur le terrain des opérations immédiates que dans les répercussions sur l’ensemble de la planète. Pourquoi désarmer quand une nation démontre que seule la force des armes a le dessus ?

Georges W. Bush rendra-t-il un jour des comptes devant un Tribunal International ? N’y pensons pas. Il est le maître guerrier de la planète. Mais l’impunité ne peut qu’attiser les haines ; la voix de la sagesse, dans ce contexte, aura du mal à se faire entendre.

Jacques Chirac, quant à lui, sera resté fidèle aux principes fondamentaux des Nations-Unies, démontrant que la folie n’est pas seule aux commandes sur la scène internationale.

Mais de nouvelles règles viennent d’être appliquées par un Georges W. Bush arrogant, bafouant le droit, et le monde ne pourra qu’en supporter les conséquences dramatiques.

Henri Lafitte, 20 mars 2003