Chronique du 2 avril 2003

Saint-Pierre et Miquelon vient de recevoir la visite du Directeur Régional des Services pénitentiaires de l’Outre-Mer. Ainsi le relate l’Echo des Caps dans son édition du 28 mars 2003. « L’installation pénitentiaire est, on s’en doute, à la mesure locale, très réduite, néanmoins convenable au niveau confort. Ce n’est plus la geôle où l’on voit le condamné Néel dans la « Veuve de Saint-Pierre » », écrit un des codirecteurs de la publication.

Encore heureux que la guillotine ne soit plus qu’une pièce de musée.

Quand on connaît l’exiguïté de la geôle en question, on se dit qu’au niveau confort, il serait urgent de voir plus grand. Car si le fait de récupérer l’espace d’un petit logement adjacent, comme le Directeur Régional l’a évoqué sur les ondes de RFO, consiste à accroître la « capacité d’accueil », l’espace vital de chacun s’en trouvera toujours aussi réduit. Soit une boîte de 12 sardines, si tu l’agrandis de 50% et que tu ajoutes 6 sardines, il n’y aura pas plus de place pour toute huile éventuelle, si tu me suis bien.

A moins que l’ensemble ne soit plus grand en dedans qu’en dehors, ce qui serait une façon originale de faire le mur. (au singulier, vu les crédits alloués)

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
2 avril 2003