Les promesses ne font pas le printemps. Ainsi le révèle le Maire de Miquelon dans le Journal télévisé du 30 avril 2003. C’est du moins la conclusion que l’on peut tirer : les promesses ministérielles n’auraient pas été tenues, les crédits annoncés ne seraient pas venus et le boulot ne serait pas au rendez-vous.
Cri d’alarme qui contraste donc fortement avec la satisfaction affichée lors de la venue de Brigitte Girardin en janvier 2003.
Ce nouvel épisode illustre, comme dans d’autres dans le passé, la fragilité de plus en plus grande de l’économie de l’Archipel tout de suite asphyxiée dès que le goutte à goutte connaît la moindre défaillance. Qu’en est-il exactement aujourd’hui. Le téléspectateur n’a eu qu’un seul point de vue. L’autre reportage de la soirée était consacré sur un exercice annoncé de journée catastrophe, histoire de donner les bons réflexes au cas où. A cette échelle, il faut des exercices, nous a dit le Préfet.
Les scénarios catastrophe sont-ils possibles ? Les difficultés à répétition ne sont-elles qu’exercices préparatoires ou soubresauts avant-coureurs d’une réalité beaucoup plus angoissante ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
30 avril 2003