Du village global à l’Archipel

Entre les propos rassurants d’un médecin sur les ondes de RFO le 1er avril 2003 concernant la pneumonie atypique et les analyses contradictoires, les propos alarmistes et les précautions de langage de beaucoup d’autres, de par le monde, difficile de se faire une opinion.

C’est ainsi que dans l’édition en ligne de Libération du 2 avril, un « historien spécialiste des épidémies » dit ceci : « Ou il s’agit d’une épidémie très grave, et on n’a pas fait ce qu’il fallait. Notamment interrompre le trafic aérien. Ou ce n’est pas grave, et on s’en apercevra dans trois mois. »

L’incertitude d’une épidémie comparable à celle de la grippe espagnole qui fit 20 à 30 millions de morts au début du XXe siècle est donc sous-jacente. Et l’homme de la rue de se demander s’il doit encore prendre une bouffée d’oxygène. Car nos îles font partie du « village planétaire ».

Henri Lafitte, 2 avril 2003