Vent de la Liberté – juin 2003 – article intitulé : « L’envol de la conchyliculture ».
Après avoir constaté les résultats prometteurs de l’entreprise E.D.C. dans le domaine de la coquille, l’auteur aborde ce qui pèche : « Dans le cas qui nous préoccupe, il s’agit de mettre à niveau les infrastructures aéroportuaires. Actuellement, la piste de l’aérodrome serait trop courte. » Ce qui n’empêche pas le constat suivant : « Pas de doute, nous sommes sur la piste d’un développement économique… ». Sauf que si la piste du développement est longue, celle du décollage est courte alors qu’il faudrait l’inverse. Encore heureux qu’il ne s’agisse que de pétoncles et non de moules, car d’aucuns auraient pu se plaindre du prix exorbitant pour s’envoyer les moules en l’air.
A quand un super-cadeau de Jacques Chirac, un Charles de Gaulle dans la rade de Miquelon, en souvenir du Croix de Lorraine, pour remplacer les bateaux de pêche ?
Elevage de bigorneau à la clef, l’Archipel serait prêt pour un remake, version conchylicole, de « Vol au-dessus d’un nid de coucous ».
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 juin 2003
P.S. « coucou », mot local pour « bigorneau ».