Chronique du 19 octobre 2003

Échos de l’Echo des Caps

Semaine du 19 au 25 septembre 2003 – n. 936 – Dans une lettre du 11 septembre 2003, Marc Plantegenest, Président du Conseil Général écrit à Mme Brigitte Girardin Ministre de l’Outre-Mer.

Semaine du 19 au 25 septembre 2003 – n. 936 – Dans une lettre du 11 septembre 2003 (oui, je sais, c’est le même numéro, c’est la même date, mais ce n’est pas la même lettre) – Marc Plantegenest écrit à Mme Brigitte Girardin Ministre de l’Outre-Mer.

Semaine du 26 septembre au 2 octobre 2003 – n. 937 – Marc Plantegenest écrit à Madame Brigitte Girardin, Ministre de l’Outre-Mer.

Semaine du 17 au 23 octobre 2003 – n. 940 – Dans une lettre du 14 octobre 2003, le Président du Conseil général écrit à Mme B. Girardin, Ministre des DOM-TOM.

Aucune réponse ne nous ayant à ce jour été signalée, n’est-on pas en droit de se demander si, comme le signale Le Figaro dans son édition du 18 octobre 2003, madame Girardin est cette ministre femme qui aurait perdu le beau stylo offert par Raffarin pour ses étrennes ? « Ne le dites pas à Jean-Pierre Raffarin, cela lui ferait de la peine: l’une de ses dix ministres femmes de son gouvernement a déjà égaré le superbe stylo qu’il avait offert à chacune à l’occasion des vœux 2003. Un présent qu’il leur a fait remettre lors d’un de ces déjeuners qu’elles organisent à tour de rôle, tous les deux mois environ », rapporte le quotidien national. A moins qu’elle n’ait tout simplement pas envie de répondre ou encore que la non-réponse est une façon de lui répondre.

Aussi ai-je décidé d’écrire aux responsables politiques pour leur dire ceci : « Mesdames et messieurs les politiques, n’ayant rien à vous demander, je vous prie de ne pas me répondre. »

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
18 octobre 2003

N.B. (Nota Bene) Lors d’une vérification grammaticale lancée par inadvertance, les outils de mon logiciel préféré m’ont donné cette analyse fort curieuse en s’arrêtant sur « n. 937 – Marc… » : « ce groupe nominal est masculin pluriel. L’accord assure la cohésion à l’intérieur de groupes de mots formant une unité de sens. Le mot donneur d’accord est généralement un nom ou un pronom. Il confère aux mots placés sous sa dépendance les particularités morphologiques de genre, de nombre. Il ne faut pas qu’il y ait désaccord à l’intérieur d’un même groupe. Ici, le groupe nominal a été analysé comme devant être masculin pluriel (genre et nombre du donneur) et un désaccord a été constaté. »

Tu en déduiras donc, ô lecteur, que madame Brigitte Girardin n’est pas du même groupe que Marc Plantegenest, que les divisions constatées sur l’Archipel sont certainement liés à des groupes nominaux indépendants, la dépendance intrinsèque de chacun d’entre eux n ‘étant pas interdépendante, et qu’à l’intérieur du groupe de Marc Plantegenest lui-même, il semble qu’un désaccord ait été également constaté. Tout ça si j’en crois mon correcteur syntaxique. Si après ça tu n’as pas envie de t’acheter un Bescherelle, c’est à n’y rien comprendre.

P.S. (post-scriptum et non parti socialiste) – J’oubliais de te dire que mon correcteur me proposait Marcs au pluriel au lieu de Marc. Tu imagines alors dans ce cas de figures (avec un s) la réaction du Préfet… Déjà que les désaccords singuliers sont pluriels…