Chronique du 19 décembre 2004

Madame le Maire aura donc répondu aux récriminations de son adjointe de 74 ans, fidèle au poste depuis 27 printemps. Madame Poirier a les moyens de balayer devant sa porte, nous aura-t-elle précisé dans une interview de Paris où elle se trouve en représentation. Ouf ! On respire. Vite la calculette dans ce monde qui vacille !

Quand les socialistes – ou prétendus tels – chipotent sur l’aide aux personnes âgées au nom de critères qu’ils définissent fort bourgeoisement, il est temps de pleurer sur la solidarité perdue de la vie insulaire. Car tout peut se justifier quand le ciment communautaire n’est plus que l’argent qui désagrège. Au nom du fric, ainsi soit-il. N’est-ce pas la logique de la remise en cause de la retraite solidaire, de la couverture sociale pour tous ? La société aux vitesses multiples au nom des grands principes ? Vive la paupérisation des masses pour le grand déploiement des charités médiatisées !

Que Raffarin vienne sur nos îles fourbir ses futures orientations. Le terreau est prêt.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
19 décembre 2004