Chronique du 20 juillet 2005

« Nous sommes de sortie tous les soirs, comme chaque année au moment du Festival », de me dire un couple chanceux d’avoir trouvé une table en cette soirée du 19 juillet 2005. « D’ici, on dirait les 101 Dalmatiens » de décocher avec humour le chanteur de ZipCode 2025. Car une fois de plus, le public est descendu en masse ; il est ravi. L’Archipel, tant à Saint-Pierre qu’à Miquelon vibre aux accents de la diversité musicale et cela fait du bien. Avec un peu de recul, on se dit qu’il y a quelques années, les étés étaient plutôt moroses, en-dehors des activités traditionnelles de plein air quand il fait beau. Aujourd’hui, à notre échelle, on peut se laisser aller dans une ambiance festive identique à celle du Festival d’été de Québec, pour ne citer qu’un exemple. Pas besoin de voiture, pas d’embouteillages, pas de problème de parking, tout est à portée de marche. Tiens, j’ai même constaté que l’assistance est de plus en plus respectueuse de la qualité de l’air ; nombreux sont les fumeurs qui sortent quelques instants le temps d’une clope. Les organisateurs du Festival auront eu aussi la bonne idée de prévoir des activités pour les jeunes en cours de journée, un plus très appréciable et apprécié. Sympa également la présence de Jérôme avec son équipe de RFO tout au long de ces soirées et les petits comptes-rendus à la fin du journal télévisé ; radio, télé suivent au quotidien l’ensemble de la manifestation. Une belle synergie en quelque sorte.

L’Archipel sait faire preuve de vitalité, que diable ! (ou nom de Dieu !, comme tu veux)

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 juillet 2005