Chronique du 28 novembre 2005

Pourquoi pas un peu de philosophie au détour d’une réflexion politique (ou vice-versa, comme bon te semble).

Voilà que François Hollande, revigoré par le récent congrès que d’aucuns pourraient qualifier de syncrétique, tant on nous avait gonflé préalablement avec les divergences, s’en prend à Jacquou, notre président.

Il faut « rompre avec le chiraquisme », d’assener le chef de file du mouvement requinqué, c’est-à-dire avec une conception de la République qui consiste à utiliser l’Etat et à ne jamais en être responsable ».

Certes.

Mais élargissons la notion de « l’Etat » à celle de tout pouvoir politique, quel que soit le lieu d’exercice.

N’y a-t-il pas là matière à gamberger ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 novembre 2005