Chronique du 7 janvier 2006

L’Echo décape… les prix, en ce début 2006, en augmentant de 50 centimes (d’euro, ce qui n’est pas une paille, doux Jésus), soit 50% d’augmentation. Faut bien verser son écot, diront les uns. Bonne maire ! s’écrieront les autres. Oh Maire ! Oh ! Dis c’est cher ! pourras-tu t’exclamer.

Mathurin, je te rassure, doublera sa gratuité, deux fois 0 donnant toujours 0, si l’on se réfère aux fondamentaux que tout bon Français doit maîtriser.

A ceci près que cette lecture n’est pas obligatoirement payante, je te le concède. Toutefois, si tu as du temps à perdre, tu en tireras peut-être quelque bénéfice. Il n’y a là, quoi qu’il en soit, rien de capital.

L’Echo des Caps est donc passé en janvier 2006 de à 1 euro à 1 euro cinquante.

Est-ce que cela change quelque chose pour celui qui ne l’achète pas et qui, en s’abstenant, fera davantage d’économies, si tu comptes bien, vu que ça lui aurait coûté plus cher s’il se l’était procuré ?

Si on t’avait dit : « Cette année on va baisser les prix », tu aurais été sceptique. Tout augmente, tu te serais dit, et tu aurais trouvé la baisse anormale. Alors tout est sous contrôle. C’est d’ailleurs à cause de ça que tout augmente.

Tenter de fixer la mémoire de notre vécu a un prix qu’on ne peut ignorer, l’essentiel étant que cela ne soit pas fait à la petite semaine. Paradoxalement, c’est là qu’un hebdomadaire revêt, sur la durée, toute son importance. Au bout du compte, ça n’a pas de prix.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 janvier 2006