Chronique du 14 février 2006

Je n’ai jamais aimé les corridas, surtout le moment de la mise à mort. Certes, me diras-tu, on peut admirer le geste du matador. Admettons…

Mais quand le matador se transforme en zappeur de l’actu télévisée alimentée par l’air du temps, je sens les prémices de la nausée.

J’oubliais : corrida, sport espagnol qui consiste à se détendre en contemplant de haut, mais à l’abri, un taureau dont on prépare rituellement la mise à mort, le tout dans un espace clos.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 février 2006