Chronique du 5 octobre 2006

Allez, cher lecteur, que je te livre ma pensée.

Ou l’on a le courage d’avoir une vision pour l’Archipel ;

Ou l’on se cramponne sur un esprit de clocher.

Dans ce dernier cas :

 pourquoi pas une représentation des Pieds-Rouges – même si l’Île n’est pas habitée à plein temps, mais parce qu’il faut tenir compte du nouvel essor de la construction et de la rénovation – qui ont, au regard de notre Histoire, une justification et ce, d’autant plus, qu’on ne peut concevoir un développement touristique sans l’Île aux Marins ?

 une représentation des Langladiers qui ont leur propre cheminement ?

 une représentation des îliens 1ère, 2è, 3è génération sur un mode de calcul qu’il serait curieux d’analyser ?

Pourquoi s’obstiner à refuser le concept d’une Assemblée régionale en s’abritant derrière la défense d’intérêts qui ne seraient plus collectifs ? Pourquoi s’obstiner à ignorer les flux des populations, les renouvellements bienvenus, les remises en cause nécessaires ?

Où naissons-nous les uns et les autres ?

Abritons-nous derrière nos prés carrés et que la mort survienne.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 octobre 2006