Chronique du 4 février 2007

Ne me suis-je pas dit ces derniers temps que la politique locale donnait le sentiment de chenaler entre les récifs de l’imprévu, dans le sillage, il est vrai, de l’imprévoyance des timoniers précédents, malgré l’effort d’anticipation d’un timonier de transit.

Qui jouera le rôle de Charon, matelot ?

Surtout si d’aventure le mur du Goéland venait à céder…

Ne portons-nous pas, sans le savoir, cette immense interrogation antique ? Notre barrage n’est-il pas à lui tout seul une antiquité ?

Aussi, pour illustrer cette méditation métaphysique me contenterai-je de te fournir ci-dessous la photo d’une invitation à te prémunir du fleuve de l’enfer éventuel sur la route de Cléopâtre qui avait du flair, elle.

Les tolets avant le tollé ? Qu’à cela ne tienne, me diras-tu.

Car pour l’instant, en dépit du gel et du dégel, le mur semble tenir la route…

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Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 février 2007