Bravo !
Tu vois, ô lecteur, que mon retour dans l’ordinaire des chroniques, s’appuie sur l’extraordinaire de l’inattendu : nos représentants ont décidé de… se parler, pour faire front commun face aux difficultés, dans le cadre d’un conseil des élus.
Je sors donc d’un mutisme volontaire – ne voyais-je pas comme toi les problèmes s’amonceler et nos travers mille fois réédités prendre le pas sur l’efficacité ? – pour applaudir à ce choc bienheureux du 11 septembre 2007 à faire tomber les tours de l’inconscience. Les dates anniversaires ne sont donc pas inéluctablement des redites d’un destin que l’on subit.
Président du Conseil territorial, maires des deux communes, sénateur, député. CACIM, décidés à s’écouter, voire même dans leurs divergences, pour définir le dénominateur commun des combats à mener pour sortir l’Archipel du marasme, voilà une bonne nouvelle que je ne pouvais m’abstenir d’évoquer.
« Il faut les reconstruire, ces tours, avec beaucoup d’amour » – celles de la conscience, bien sûr -, chante Georges Chelon. L’image s’applique à tant de contextes différents. Nos îles n’y échappent pas.
Bravo, dans vos bras, messieurs, dames ! Ce cas d’école méritait bien une rentrée.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 septembre 2007