Chronique du 13 juillet 2007

S’il est des balises qui marquent bien un territoire maritime, c’est bien celles que l’on entretient autour des côtes. Et voilà qu’un rapport de consultants parisiens souhaite que l’on cède au Canada le balisage autour de Saint-Pierre et Miquelon, pour des questions… d’économies, à l’heure où il faut remplacer le navire du balisage Paul Veillon.

« Il est impérieux que l’unité maritime (locale) soit maintenue », de rappeler le président du Conseil territorial, propos qui ne peuvent que recueillir l’assentiment de tous sur l’Archipel. Il s’agit là bel et bien d’une question de « souveraineté », comme l’aura précisé Stéphane Artano.

Et l’Archipel de baliser une fois de plus sur l’océan des vagues à l’âme. L’essentiel n’est-il pas, au creux de la vague, qu’il se retrouve au plus vite au devant de sa bouée ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 juillet 2007