Chronique du 13 novembre 2008

Nature, environnement, préservation de notre espace naturel seraient-ils en passe d’être partie intégrante de la politique de l’Archipel ? Peut-être. Disons qu’il s’agira de mesurer les effets ultérieurs de l’annonce, ce jour, de la naissance d’une association, à laquelle participent les élus, maires des deux communes, la présidence étant assurée par celui de Miquelon, Conservatoire du littoral, Collectivité territoriale…

Si l’on prend de la graine, c’est que l’espoir est là, à condition de ne pas y aller, évidemment à la va comme je te pousse. Sans doute sera-t-il très vite question de blé. Imagine l’émoi sans. Il sera de plus essentiel qu’il y ait suffisamment d’air pour qu’aucune des parties prenantes ne se sente étouffée. Ce dossier vital nous concerne ; ne nous ensablons pas les mirettes en nous croyant à l’abri de l’érosion des ressources de notre patrimoine naturel.

Et puis quand notre secrétaire d’État à l’outre-Mer aura fini de tout ratisser, il faudra bien qu’il nous reste un coin de nature pour nous mettre à l’herbe. Et gazons ce qui sera trop moche avant de nous mettre au vert.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 novembre 2008